亚洲A year in the life of a dying shopping mall.
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回复 :每个传奇背后都有崛起故事。别名「声名狼籍先生」的克里斯多福·华莱士,以自成一格的旋律感和带有自传味道的歌词享誉乐坛,至今依旧是嘻哈界的偶像级人物。本纪录片穿插珍贵的幕后花絮片段,并请到挚友和家人现身说法,彰显他的精彩人生。
回复 :42岁的大禅寺住持根本一彻和人们思维定式中的僧人不太一样,他同时还是一个狂热的朋克青年。现在他的工作主要是通过一种独特的方法来帮助寻求自杀的人找到生活的意义。过去的十年中,根本一彻已经成功让成百上千的人放弃轻生,重返生活。然而,他自己却承受着另一种煎熬。他的电话几乎没有一刻停歇,他所在的寺庙拜访者络绎不绝,每天都保持着高强度的工作状态。由于对工作和自己生活的混淆,他的身体和家庭渐渐地出现了问题。
回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993